Par Runthunder et Mismuse
Ah, un autre projet ! Et comme beaucoup de nos histoires
triées et tordues, cele-ci commence par un e -mail d’une personne fascinante
qui a parcouru le monde.
Nous avons été contactés pour une demande de faire une série
de pièces de décors à thème pour le tournoi de Warmachine à venir de notre
client qu’il organisait pour la GenCon 2011. Cela a immédiatement piqué notre
curiosité, parce que nous avons eu envie de travailler sur autre chose que les Sinistres
Ténèbres du Future pour une bonne période, mais comme c’est tout ce qu’on nous
demande de faire, nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions de déployer nos ailes
et essayer différents styles. (Alors, GenCon ! Yep !)
Certains projets commandés sont assez simples et présentés
ainsi :
- Eux : Fét Moi des Décôres !!!
- Nous : ok, blé svp ok merci salu !
Nous concevons alors quelque chose qui est énorme, nous l’envoyons
et tout est nickel. Mais dans ce cas, il y a la richesse du monde de Warmachine,
et un plan spécifique pour un événement sur campagne complète avec une
histoire.
Nous avons eu un cours intensif sur Khador, les Orgoths et l’origine
des Royaumes d’Acier.
Je n’ai vraiment aucune idée d’où il vient, mais je serais
heureux de participer à leur passé.
Le scénario de la campagne est qu’un ancien artefact Orgoth a
été découvert dans la jungle, et une fouille avait débuté dans le Khador. Mais
quand une autre expédition arrive plus tard, ils trouvent les camps désertés,
des outils éparpillés, et le sentiment qu’un malheur ait libéré.
Le plan initial prévoyait environ cinq pièces, dont l’immense
pièce maîtresse : l’artefact découvert (dont on nous a laissé la
conception) et les traces d’une fouille archéologique abandonnée. Les autres
pièces étaient une sorte de sceau brisé en pierre, comme un médaillon géant qui
brisé de l’intérieur, un site de fouilles archéologiques, un campement du Khador,
et un anneau de pierres dressées.
En outre, toutes ces pièces devaient avoir un thème de
jungle et de ruines.
Yes, c’est donc à ce moment que nous étions en train de
sauter partout impatient et exciter. Notre client nous a fourni quelques photos
qu’il a prises lui-même de ses propres voyages à travers le monde, pour notre source
d’inspiration pour le look et la sensation du relief. En voici quelques-unes.
Nous avons également pioché une partie de notre propre inspiration, en regardant les ruines dans la jungle d’Asie. Une des principales caractéristiques que Mismuse voulait inclure étaient des arbres de Boudha (ou figuiers des pagodes), les arbres géants tropicaux qui se forment à partir de vignes, avec beaucoup de racines qui se jettent partout.
Alors que nous avions finalement vu des centaines de photos,
cette image particulière d’Angkor Vat s’est avérée être l’une de mes favorites
pour la conception des ruines, mais plus de détails plus tard.
Avant que je commence à me couper les doigts et après
quelques nuits blanches à l’atelier, nous arrivions à une conception. Mismuse
et moi avons eu une série de longues discussions sur des choses comme l’équilibre
entre l’esthétique et jouabilité, et qui de nous deux est le plus grand. Finalement
nous avons commencé à esquisser des plans.
Cette conception ne commencera pas par notre habituel plan de
sketchup, car c’est un décor de jungle qui ne s’y prête pas vraiment. Mais nous
l’avons utilisé pour faire une sorte de brouillon, étrange vue de de dessus
pour faire notre disposition.
Je pense que cela peut perturber notre client et un autre
pourrait l’aider. Il était donc temps de sortir les bons vieux crayons et
papiers. Notre plan général était une tour Orgoth affaissée, avec une structure
en forme de griffe sur la partie basse. Au cours des siècles, les gens ont
construit des ruines autour de la tour qui s’est effondrée elle aussi au fil du
temps.Ce fut ma première esquisse. Les annotations sont de Mismuse.
La griffe est trop visible. Elle doit être subtile et sur le côté.
La ruine émietté est trop raide et injouable et peu de place
pour les figurines
Qu’est ce que c’est que ça ?
Une proposition de Mismuse et ma première réaction était : « Bon Dieu, où est mon arbre de Bouddha ? ». Je n’ai pas aimé cette entrée multiple.
Frustration imminente, j’ai refait une tentative de plus
après le café de 3h du mat et la session donuts.
Comme ça, c’est mieux et de là, nous étions en mesure de nous
serrer la main. Cette esquisse donne le style que nous allions faire, avec des
tas de ruines amoncées avec une disposition jouable. Vous pouvez voir les
arbres, les racines, les ruines et les échafaudages d’excavation, avec le trou
mystérieux dans le sol.
De là, nous pouvions décider ce que nous devons faire réellement,
et nous nous sommes répartis les tâches. Mismuse s’est engagée à concevoir et
dessiner les arbres, les racines et le feuillage, alors qu’il était de mon
devoir de faire le paysage, les ruines et que les décors orgothiens prennent
vie.
Etape 1. En utilisant ma photo préférée d’Angkor Wat comme
un guide, j’ai commencé par élaborer ce qui est essentiellement un ensemble
personnalisé de blocs de soutien, en commençant par les angles, les ornements
pour les murs en ruine. J’ai commencé avec un long bloc coupé soigneusement de super
sculpey « très ferme », une matière que j’aime utiliser pour la
sculpture de la pierre et du béton.
Avec un bord droit en métal, j’ai fait des rainures sur
toute la longueur du bloc, pui j’ai utilisé d’autres outils pour lisser les gorges
et des bosses arrondies.
En utilisant mes outils fins, j’ai commencé à graver les détails.
La moitié arrière de ce bloc est déjà dur, c’est pourquoi je peux le tenir sans
faire de traces.
Enfin, en utilisant une boîte à onglets, j’ai coupé la bande
en blocks de même taille et rogné les bords avec un cutter pour simuler des
siècles d’usure.
Ensuite, les blocs plus décoratifs à poser au-dessus de la précédente
série. Ceux-ci avaient recu une sorte de modèle de fleur sur chaque pièce.
Ici, vous pouvez voir comment les séries vont s’arranger
lorsqu’elles sont assemblées.
Puis les colonnes. J’ai cuit les pièces, assemblé les
morceaux, poncés jusqu’au ras, puis rempli les lacunes, lissées les angles et
cuits à nouveau.
Après ça, j’ai donné à toutes les pièces une autre série de
ponçages au papier de verre à grains fin pour rendre les parties ébréchées
moins fortes et plus âgées.
Puis j’ai sculpté les sections de paroi mêmes. Au lieu d’empiler
les centaines de blocs dont j’aurais besoin, j’ai opté à la place pour faire un
morceau plat dont je pourrais revetir les murs de polystyrènes. En plus, j’ai
fait beaucoup de blocs détachés de tailles et de formes différentes que je
pourrais utiliser pour mélanger à ces pièces plates en sections en ruine.
Bien sûr, je ne sculpterais pas chaque bloc à la main ce qui
serait monstrueux, ou je serais à peine prêt à temps pour la SpaceGenCon en
2130 AD. Les blocs ont été placées pour la fabrication de moules de silicium en
utilisant du carton-mousse.
Le silicium a été dégazé et coulé, puis dégazé de nouveau
avant de se reposer une nuit.
Une fois qu’il a durci et que les originaux aient été
retirés, j’ai utilisé des ciseaux pour couper soigneusement tout excès de
silicone.
Premier tirage de la résine. Ils rendent bien !
Les pièces murales
s’emboîtent parfaitement. A ce stade, nous communiquions avec notre client sur
l’une des autres pièces, le sceau brisé. Nous avions besoin d’un motif à graver
sur le sceau, et notre client a demandé s’il serait possible de faire une copie
du sceau, intact et entier, qu’il pourrait utiliser comme un trophée pour sa
campagne. Je savais donc que je devais faire un dessin en plus et de la
sculpture à faire.
Au tour de Mismuse.
Alors que Runt travaille sur la sculpture et esquisse les pierres décoratives
de ce projet dans la partie 1, il était de mon devoir d’obtenir de faire le
feuillage, les arbres et les racines qui définiraient le décor d’une jungle.
Les grandes pièces
seront les arbres de Bouddha avec des racines qui poussent à travers les ruines
de la jungle, et cela s’est avéré être une tâche énorme, parce que nous avions
à faire, non seulement les racines, mais aussi l’ensemble des arbres à
feuillage, le tout à la même échelle.
J’ai également eu une
source d’inspiration, c’est un :
Comme je ne pouvais pas
planter un de ceux-ci dans ce projet et le faire pousser à la forme et la
taille à temps pour la GenCon, j’ai trouvé un moyen d’en construire un. Il y a
aussi le fait que nous préférons des décors qui n’ont pas besoin d’être arrosés
et laissés en plein soleil.
Plan n°1 : découpes de
papier. Pour une branche de test, je vais utiliser un câble métalique. Dans le
fond vous voyez également quelques mètres de câble pour les grandes branches et
sera utilisé plus tard avec des pinces coupantes.
J’ai coupé environ 5cm
de fil. Je tords une extrémité pour l’empêcher de s’effilocher. Je n’ai
vraiment pas besoin d’un coupe-fil robuste celui-là. Les fils métalliques sont
si fins que je peux utiliser des ciseaux pour les couper.
Je libère environ 5 ou
plus de brin à la fois d’environ 1cm à une extrémité et l’aide d’un doigt, je
tords des groupes pour faire des branches fourchues. Il s’agit essentiellement
d’en enrouler beaucoup et le dérouler sur les extrémités pour obtenir l’effet
désiré.
Maintenant, pour des
feuilles réelles. Je plis du papier blanc ordinaire pour que je puisse couper
les feuilles par lots et j’en ferai de différentes tailles.
Beaucoup, beaucoup de petits
cœurs ! Bon, je sais que cela ne contribuera pas à des stéréotypes de ce que
les filles peuvent accomplir comme passe-temps, qu’à peine la moitié de ma part
de ce journal de bord et j’ai déjà passé un chapitre entier juste découper des
coeurs de papier. Ne vous inquiétez pas, cela va être sympa, je vous le
promets.
En utilisant de la colle
à vois, je l’applique sur deux feuilles en forme de cœur en prenant en sandwich
les extrémités des fils.
J’ai coupé différentes
variantes de feuilles en forme de coeur. La plus grandes des feuilles a des
fils supplémentaires comme des nervures. Avec la colonne vertébrale de métal,
il est facile à façonner et gondoler la feuille. Runt me dit que ce premier
essai est déjà potentiellement génial, mais ma principale préoccupation était
le temps. Il m’a fallu environ 15-25 minutes sur les feuilles seules et c’était
un peu maladroit et lent au début. Nous avons calculé le temps qu’il faudrait
pour faire un arbre de Bouddha et nous sommes d’accord que ça semblait fou, et
ce qui nous dit que c’est notre voie. Prochain arrêt, la peinture.
Je passai la tâche de
peinture à Runtherder. Il a ensuite réuni quelques peintures Delta Ceramcoat
allant des tons verts aux jaunes.
Parce que toutes les
feuilles sur un arbre ne sont pas toujours de la même couleur, la plus grande
feuille a une base Paille (Sraw), également des acryliques de marque Delta.
Les nervures ont été
révélées avec la couleur de paille (Straw) et un mélange de paille (Straw) et
de blanc (Off White) avec réduction acrylique Blanc - Delta.
Les feuilles sont
sympas, mais elles étaient très mat et avaient l’air un peu terne et
certainement besoin d’un peu de brillance. Nous avons alignés quelques vernis
et décidé de les tester tous par feuille. La gamme de vernis était mat, semi
brillant, brillant, et un vernis bois naturel Shellac (jus d’insects !).
Après avoir mélangé un
nouveau lot avec du Déciré blonde Shellac, il a essayé sur la plus grande
feuille. Elle a durci au bout de quelques minutes, mais je n’ai pas aimé le
super rendu brillant de celui-ci. Puis il a essayé le vernis acrylique et même
s’il est moins brillant que la laque naturelle, il était encore un peu en trop.
Le semi-brillant n’était pas mieux et j’ai finalement demandé Runt d’utiliser
du vernis mat et seulement tamponner avec parcimonie vers le centre de la
feuille. La dernière technique d’application du vernis semble avoir atteint le
style que j’espérais.
Voici le dernier essai
après re-vernissage du reste des feuilles. C’est un succès ! Runt m’a donné un
coup de pouce. Bien que cela puisse être le chemin que nous allons prendre car
je vais encore essayer quelques techniques avant de m’engager dans celle-ci.
Maintenant, puisque j’ai
découpé du papier, il était temps de jouer avec plus de modèles de feuilles. Je
vais réaliser différentes sortes de plantes qui se trouveraient sur la pièce
finale. Runt a esquissé quelques modèles différents qui lui venaient à
l’esprit.
J’ai pensé que sur le
côté droit au milieu du décor, de larges feuilles tropicales pourraient bien se
lier avec les feuilles de l’arbre de Bouddha. Quand j’étais petite, j’avais l’habitude
de jouer avec ce type de plantes. Les perles d’eau apparaissaient sur la
feuille avec des petits poils.
Certains des modèles
sont complètement fous, et certains plus simples, mais nous avions besoin d’un
bon mélange. Toutes les conceptions n’étaient pas pratiques mais nous
essayerons d’utiliser quelques plantes différentes sur les dernières pièces.
Ici, j’ai commencé avec
les plantes en utilisant le même papier et la même technique du fil. Le défi
est de les rendre de plus en plus petits.
Une autre vue de
certaines plantes. Nous n’avons pas encore décidé des couleurs, mais ce que
nous savons c’est que ce sera énorme.
Maintenant, le prochain
défi de nos séances d’entraînement :
Nous avions besoin de
travailler une technique pour les racines et les troncs de style vigne. On
avait vraiment juste besoin de plus d’expérience de sculpture d’arbres et de
plantes, et, c’est ce que nous avons tous commencé à faire.
Ici, je fais un essai de
sculpter un arbre à la main, en utilisant un mélange de greenstuff et milliput.
Cela devrait donner un bon mélange de texture avec de la résistance et la
souplesse.
En une ou deux heures
tout au plus, avant que le mastic ne durcisse trop, j’ai du sculpter les arbres
dans les sections. Je pensais que cela prendrait plusieurs sessions et
plusieurs jours à sculpter un arbre de Bouddha. En plus, il est sage de ne pas
séparer les fils jusqu’à la fin pour éviter de lacérer ses doigts lors de cette
opération.
J’ai rencontré Runt qui
utilisait une ancienne base texturée et magouillée avec un peu de mastic, de
les rouler entre ses doigts pour faire différentes tailles et par curiosité,
j’ai demandé ce qu’il faisait. Il a dit qu’il se préparait à faire une autre
tuto pour le week-end : Comment faire des yeux. Je lui ai demandé si je pouvais
profiter de cette occasion pour tester quelque chose pour le projet Orgoth.
Nous avons donc convenu d’un concept d’une plante avec une tige qui
serpenterait, et qui aurait comme un piège de mouche. Je devais absolument
intégrer aussi des feuilles.
Après la construction
d’une armature en fil d’acier et avoir fléchit à la forme que je souhaitais,
Runt enveloppa un mélange de milliput/greenstuff et a commencé à sculpter la
tige. Je lui ai demandé de le rendre aussi lisse que possible (comme la façon
dont je désirais le style des vignes de Bouddha). Nous avons discuté un peu de
comment devraient être lissées les tiges et les vignes de Bouddha, mais il a
finalement tourné autour. Ce bébé était maintenant prêt pour l’amorçage.
Voici le genre de
feuilles que nous allons utiliser, ainsi que la base en arrière-plan un peu
préparée pour la monstro-plante sur laquelle Runt travaillait.
Petit désastre comme
vous pouvez le voir après avoir utilisé un apprêt GW la buse était défectueuse
ou obstruée et a produit cette mauvaise texture. Avec un peu d’acétone et de
coton tige et Runt a réussi à évitet cette catastrophe et a pu le sauver.
Oh Runt, quand
allez-vous arrêter de faire des follies. Ce projet d’un jour c’est transformé
en projet de 3 jours.
Maintenant nous sommes
prêts à compiler ces techniques et commencer à assembler le décor réel.
J’ai tellement de choses
à faire que vous ne devriez pas vous attendre à mes déraillements et
digressions loufoques habituelles. Vraiment, si vous attendez à ce que je poste
des trucs farfelus sur Darth Vader en Scooter, s’il vous plaît aller ailleurs.
Ici, c’est une affaire sérieuse.
Mismuse vient de
travailler dur pour devenir un horticulteur de polymères, et j’ai fait un
monstre végétal. Maintenant, il était temps de revenir à la sculpture.
Mais d’abord, je devais
travailler sur un design du sceau brisé qui serait utilisé à la fois comme un
morceau de décors et un trophée pour la campagne. J’ai passé beaucoup de temps
à chercher du coté de l’Amérique du Sud ou Centrale, des sculptures et des dessins
de stelles, et finalement j’ai esquissé quelque chose que je pensais adapter au
thème.
Je voulais que le sceau
raconte l’histoire d’un grand guerrier qui a bataillé avec un mal sans nom, qui
se répandait comme un virus. J’avais le guerrier qui aggripait une des
tentacules du monstre d’une main, et qui tenait un éclair de l’autre.
J’ai soumis cette
esquisse de mon client pour approbation, mais sa réponse m’a ramené sur la
bonne voie, me rappelant que ces pièces devaien avoir un style Orgothien plus
distinct, avec des guerriers armurés, et beaucoup plus laid, des visages
hargneux sur le tour, et cette conception était trop d’Amérique centrale pour
ce thème. Je suis complètement d’accord, et j’ai retravaillé le design.
Mismuse m’a aidé à
remanier le guerrier à quelque chose de plus épée et sorcellerie, avec les
symboles de visages laids d’Orgoth. J’ai renvoyé ce croquis et j’ai obtenu le
feu vert pour cette re-conception. Il est temps de reprendre la sculpure.
C’est le plut petit
visage, avant que je ne le ponce trèèèèèèèèèès délicatement avec du papier de
verre pour lui donner une texture de pierre. Je devais aussi faire ces petits
visages de forme plus ou moins rectangulaire afin qu’ils puissent être utilisés
sur des blocs, et s’intégreraient parfaitement sur le sceau.
J’ai aussi sculpté
quelques crânes décoratifs et chevrons pour la garniture du sceau, pour être
tirer en résine ou en plâtre. Je gagnerai ainsi du temps et rendrai la
garniture du sceau avec un style agréable et uniforme.
Pour le fond du sceau,
j’ai étalé une grande feuille de sculpey sur une surface texturée avec un
rouleau de cuisine, puis j’ai retourné la feuille et coupé en un cercle avant
la cuisson. Je travaille sur le dos d’un moule à tarte, car il rentre
parfaitement dans notre petit four à sculpey. Avec le fond durci, j’ai commencé
à appliquer la garniture extérieure, recuit, puis passé à la prochaine pièce de
garniture intérieure et répéter l’opération.
Les visages, les crânes
et les chevrons tirés en plâtre, car c’est plus sûr de faire cuire le plâtre.
J’ai étalé un tas de
super sculpey dans traits et l’ai aplati à peu près à la forme du guerrier et
tentacules du monstre, puis j’ai commencé à sculpter l’excès, en façonnant le
monstre, puis le guerrier.
Ici vous pouvez voir
qu’il commence à prendre forme.
Ici, le guerrier et le
monstre ont été texturés. Le soleil s’était levé et j’ai décidé de l’appeler un
jour comme Mismuse venait d’arriver.
« Passe le moi ! Passe le moi ! »
Quand je suis revenu,
j’ai vu qu’elle avait terminé toutes les tentacules. Je lui ai repris et suis
ensuite allé travailler pour finir les derniers détails comme les chevrons
décoratifs petits et des rivets en laiton.
La dernière étape a été
rempli et tous les petits trous ont été rebouchés à la Green Stuff avant la
coulée du silicone. Toutes les parties ont reçu un ponçage très léger pour
briser les bords trop vifs. Nous avons travaillé en continu sur cette chose en
équipe, nuit et jour. C’est comme ça que nous fonctionnons.
Ici, le silicone a été
coulé et mis dans une forme de moule particulière.
Plusieurs tasses de
résine plus tard, j’ai eu l’avant et l’arrière de ma pièce qui composeront du
trophée. J’ai poncé à l’arrière de chaque demi-pièce et collé les deux
ensemble.
Je l’ai apprêté et peint
le sceau dans des tons de couleurs de pierre naturelle, révélant les détails de
la garniture en laiton et en or pour l’aider à avoir vraiment l’air d’un
trophée.
J’ai coupé une paire de
bandes de cuivres à la taille et appliqué un long cordon de Green Stuff à
chacune. La Green Stuff un effet adhésif plus fort, plus efficaces pour des
applications mixtes, comme du métal sur la résine.
J’ai percé des trous
dans les plaques et dans le sceau quand j’ai appliqué les plaques de laiton, en
attachant des fixations de couleurs cuivre, qui sont des rivets d’ameublement
décoratifs. Outre le styles vraiment cool, ils contribuent également à
maintenir les plaques en laiton en place tandis que la Green Stuff sèche.
Voilà le trophée fini !
Ce sera le prix pour le gagnant de la campagne. Je l’ai mis de côté et je suis
repartir sur le reste.
Ok, ok. Je vais inclure
une image de Darth Vader sur un scooter. Mais c’est tout.
Le trophée fini, nous
entrons dans la dernière ligne droite et il était temps de faire la pièce
maîtresse du décor qui intégrerait la version brisé du sceau.
Comme toutes nos pièces,
on commence avec un morceau de médium et des grandes quantités de caféine.
J’ai placé (ou plutôt
jeté au hasard) quelques morceaux d’écorce et quelques morceaux de polystyrène
juste pour avoir une idée de la taille des objets. Je ne peux pas compter le
nombre de fois où j’ai bien avancé un projet avant de voir que mon socle, ou un
de mes composants avait un problème donc je limitais mes pensées autant que
possible avant de commencer.
En utilisant le gabarit
du sceau comme un étalon pour couper le trou central, j’ai utilisé des morceaux
d’écorce décorative avec des morceaux de polystyrène expansé bleu pour former
une belle pente sur les bords du trou où le sceau brisé reposerait. Cela ne
semble pas très dynamique pour moi la base du sceau cependant,
J’ai attaqué une autre
plaque de polystyrène bleu avec mon compas cutter, et empilé plusieurs couches
les unes sur les autres. Le compas cutter peut être acheté dans les magasins
art déco, mais leurs minuscules lames sont conçus pour couper du papier
seulement, donc je ne l’utilise pour faire une marque et je découpe le polystyrène avec
un cutter plus long.
Maintenant que nous
avons plus une forme de style temple, c’est à ce moment que j’ai fait un tirage
en version plâtre du sceau. Ce n’est pas du plâtre ordinaire, mais du plâtre
synthétique qui est plus comme la pierre, et j’ai ajouté un peu de colle à bois
dans la pâte, ce qui rend le temps de prise plus long, mais augmente la dureté.
J’ai coupé des bords de la structure pour que je puisse faire une zone
d’éboulement.
Briser le sceau était
une manœuvre très haute technologie en le fracassant contre le bord de ma table
à plusieurs reprises. Je ne voulais pas le briser en mille morceaux, car il
aurait l’air d’un tas de gravats quelconque, et je voulais que les motifs
restent visibles. Je eu de la chance et les morceaux étaient exactement comme
je les voulais, et je n’avais donc pas besoin de tirer un autre sceau.
De plus, vous pouvez
voir que j’ai commencé à revêtir le polystyrène avec mes briques de résine à ce
moment.
« Mais attendez ! » vous me direz, « cette
chose est ronde, comment pouvez vous adaptez vos feuilles plates de briques en
résine sur le polystyrène ? »
« Qui êtes-vous ? et comment avez-vous atterrit
ici ? » répondrais-je.
Probablement la partie
la plus difficile de cette pièce était de décider d’un arrangement pour les dalles
cassées du sceau. Je dois avoir essayé une centaine de façons différentes avant
de les installer définitivement. Ici, vous pouvez voir que j’ai commencé à
fixer des blocs entiers pour simuler des bords de murs qui s’écroulent. J’avais
l’habitude de mettre pollyfilla pour le fond pour les blocs, mais alors que la
résine ne colle pas à l’enduit de rebouchage, j’ai dû laisser le tout sèche,
puis retirez chaque bloc, et les recoller individuellement au même endroit avec
de la colle chaude. C’est à peu près le rituel pour toutes les pièces
techniques mixtes.
Je n’avais pas de blocs
de pierre de résine qui pourraient convenir pour le pourtour du cercle du sceau
du temple, et alors que j’en avait besoin que d’une poignée, je venais de faire
des tuiles personnalisées pour faire le tour de la pièce en utilisant un
mélange de super sculpey et sculpey extra ferme.
Après avoir coupé à la
bonne taille, chaque tuile a été texturée et j’ai ajouté un motif de garniture
décorative sur les bords extérieurs avant cuisson. Tout le rebouchage
désordonné a été grossièrement poncé et recouvert de sable.
Ici, j’ai enfin finalisé
la position des fragments de sceau, et j’ai commencé à collé trois qualités
différentes de sable tamisé en utilisant de la colle à bois avec un pinceau
et/ou en la dégoulinant. J’ai cassé une partie des tuiles et ajouté du sable
sur les bords intérieur, et posais quelques branches et brindilles autour du
socle.
Apprêté !
Je sous-couchais les
briques en terre d’ombre brûlée, le sol a reçu une couche de cannelle léger et
éclairci avec des tons de beige et sable dans les parties marbrées, tandis que
les affleurements rocheux ont reçu une couleur bleu/gris.
Après l’ombre brûlée,
j’ai commencé avec un mélange de tons gris sur les briques, jusqu’à un gris
clair tonique froid léger sur les zones saillantes. Parce que les éclaircis
finaux étaient réellement en léger contraste avec la couleur de base, ils
étaient marquants, mais leur couleur est naturelle
Avant d’aller trop loin,
Mismuse a commencé à travailler sur la mise en place de l’échafaudage. Nous
voulions le lier avec les autres pièces qui montrent l’excavation en cours.
Les échafaudages ont été
peints séparément avec un mélange de tons de bois chaud, et encrés avec une
Encre Fumée Vallejo (Vallejo Smoke ink), et d’encre noire dans les profondeurs
et les coins interieurs pour l’ombrage.
Alors que Mismuse
travaillait l’échaffaudage, j’ai commencé les derniers détails des ruines, y
compris les derniers éclaircissements et bien sûr la décoloration de la mousse.
Pour appliquer la
mousse, j’ai utilisé une éponge en tamponnant avec un vert foncé/gris en zones
irrégulières.
Ensuite plus léger, un
vert menthe clair dessus, également tamponné avec une éponge naturelle brute.
Presque fini !
Quelques touches finales
sur l’échafaudage comprennant le cordage avec de la ficelle de coton fin, qui
donnera un aspect rugueux de corde de sisal naturel une fois peint.
Maintenant, la partie
amusante. Nous avons convenu dès le début que nous voulions laisser s’échappé,
le mal sans nom représenté par des appendices sombres, rampants et s’étendant
partout, qui refléteraient l’iconographie du sceau. J’ai roulé des morceaux de
mastic d’époxy en brins longs et je les ai mélangés soigneusement avec quelques
outils de sculpture humides. Je ne veux pas que les appendices ressemblent
simplement à des tentacules, je voulais qu’ils ressemblent plus à des veines
grandissant à travers la surface.
Avec l’échafaudage
maintenant fixé, j’ai fait quelques-uns des appendices grimpant sur le bois
pour souligner d’avantage le fait que cette chose se répand sur tout.
Alors, souvenez-vous que
j’ai dit tout au long des choses comme « vague » et « sans nom » pour décrire
le mal sous le sceau ?
Eh bien, je ne pouvais
pas le faire. Je suis peut-être obsédé par d’horribles monstres, et j’ai juste
eu à faire quelque chose de vraiment terrible furtivement hors de l’obscurité
dans les fissures du sceau brisé. J’ai brossé à alcool dénaturé brièvement sur
la masse de la laideur pour mélanger le tout en douceur avant d’appliquer
l’apprêt.
J’ai peint les
appendices et le monstre dans des tons pourpre sombre, jusqu’à une couleur
aubergine.
Enfin, nous avons mis de
la mousse et du flocage, et j’ai utilisé des encres pour rajouter un peu de
profondeur à l’ombrage et altérer des stries/taches sur les ruines.
Ensuite, les dernières
étapes étaient de faire un globe oculaire réaliste sur le monstre, et ajouter
quelques aimants en néodyme à l’un des tessons et mur des ruines, pour lui
permettre d’être retirer si nécessaire.
Une fois que nous avons
terminé le plus petit morceau pour cet ensemble, il est temps de se concentrer sur
les Ruines de la Jungles principales, sur lesquelles nous avons travailler
simultanément, mais pour la cohérence de cet article, je l’ai séparé
distinctement.
J’avais encore de la
sculpture pour terminer, et la plus importante pièce qui serait l’un des traits
dominants des ruines, le géant, le lorgnant visage Orgoth sur l’ancienne tour.
J’ai commencé par
sculpter avec de la Super Sculpey extra-ferme. J’ai posé plein de petits
morceaux d’argile et j’ai commencé à définir la forme du visage.
Il y a quelques choses
que j’utilise toujours en travaillant avec de la sculpey qui rend ma vie plus
facile. D’une part, je travaille sur une surface en verre que je peux cuire en
toute sécurité, et où l’eau joue le rôle de lubrifiant anti-addhésif pour du
mastic époxy, mais du talc pour bébé a le même effet pour la sculpey. Pendant
ce temps, si je veux lier des morceaux, j’aime faire un mélange de liquide
Sculpey et de Sculpey pour coller des morceaux, c’est mieux appliqué avec un
bâton ou pour les grandes surfaces, une petite seringue sans aiguille.
Ma pire crainte est
qu’un jour un officier de police vienne frapper à ma porte pendant que je
travaille et qui veulent visiter l’atelier.
Puis j’ai commencé à
lisser les traits et en ajoutant des lignes et des détails comme les plis, les
rides et les dents.
J’ai mis le visage de
côté pour le mouler plus tard.
J’avais déjà esquissé
les grandes lignes de mes bases sur une immense feuille de médium, et
maintenant que j’ai enfin les éléments dont j’avais besoin pour assembler le
terrain, je me bats en duel avec mes scies, provocant des giclées de sciure et
des bourdonnements. J’ai réussi à tout couper sans avoir de projection dans les
yeux, et donc j’avais maintenant une belle base oblongue arrondie.
J’ai mis sur mon visage
Orgothien fraîchement répliqué pour m’aider à visualiser la taille des éléments
du terrain.
J’ai mis un peu de temps
devant cette cette immense et vide base de médium et en n’ayant aucune idée par
où commencer. Ces journées sont longues. Je sais maintenant que la meilleure
façon de commencer est simplement de commencer déposer des choses sur cette
fichue base, et faire face aux problèmes plus tard. Donc, j’entamais le collage
des tas de polystyrène expansé, d’écorce décorative et des morceaux de
carton-mousse, en prenant du recul au niveau de la table pour m’assurer que ça
convenait à nos croquis et idées.
J’ai comblé les trous et
zones problématiques avec de l’enduit de rebouchage léger (pollyfill ) pendant
que j’étoffait les pentes, falaises et plaçais les murs en carton-mousse comme
support pour les ruines. J’ai aussi glissé un grand morceau de polystyrène
d’environs 1,5cm avec les bords biseautés dans la zone centrale, pour donner à
l’ensemble un peu de hauteur et de dimension supplémentaire.
Ouii, je sais, c’est
juste un gros, un énorme pâté qui parait tout laid. On dirait quelque chose
que vous trouverez dans la poubelle d’un magasin de gâteau.
Un pot entier de pollyfill
plus tard, et ça ressemblait à un truc pas du tout joli, mais vous savez ce
qu’on dit, on ne fait pas d’omelette sans cassé des œufs. À ce moment, je
commençais à lisser les flancs de collines, de décidais de la mise en place de
chemins, et de combler les trous et les fissures entre l’écorce et les
affleurements.
Avant d’aller trop loin,
il était temps de placer partiellement la tour enterrée. Au lieu de placer en
premier la tour et la construction autour, j’ai décidé que pour ce projet, je
voudrais simplement changer le lieu où la tour devrait être après que le
paysage soit construit. Pourquoi ? parce Mismuse et moi avions déjà passé
beaucoup de temps à travailler sur la mise en place du paysage et nous
préférions ajuster la taille et l’emplacement de la tour que les collines et
les murs autour d’elle.
Il parait un peu en
colère. Notez que le cercle au crayon à droite du visage, est l’emplacement du
trou d’excavation qui sera sculpté plus tard, c’est le tunnel derrière la tour.
A l’arrière plan, l’objet vert bizarre est un appareil de massage vibrant. Non,
vraiment, il est important pour le processus de moulage. Arrêtez de me regarder
comme ça !
Avec la position finale
de la tour, il était temps de construire les ruines autour. Même si avoir des
morceaux de résine aide énormément, il y a encore beaucoup de modification qui
doit être faites pour que les pièces s’accordent parfaitement autour des
arches, des portes, etc
Il fallait marquer les
pièces, les parer, les marquer de nouveau, couper, lisser, jeter la pièce parce
que vous avez trop découpé, recommencer, et ainsi de suite...
Une fois que les pièces
s’emboîtent, elles sont collées, puis les blocs et les autres morceaux sont
utilisés pour faire les murs regard profond et solide.
J’ai monté une arche en
ruine à l’arrière, une entrée pour les structures qui au fil du temps s’est
effondrée et s’est remplie de terre et de gravats. Les constructions dans cette
zone là sont des colonnes et des blocs décoratifs vraiment brillants.
Dans les zones où les
murs s’écroulent, je n’utilise que des blocs indépendants, pour les empiler
dans une configuration similaire à celle des murs intacts, mais plus écartés.
Ces types d’effets sont très importants pour donner aux ruines une impression plus
solide.
J’ai encore besoin des
blocs de type pavé pour le sol de la ruine, j’ai donc sculpté ceux-ci comme des
originaux parce qu’ils allaient être de plusieurs tailles et formes différents.
Tout comme avec les
originaux que j’ai faits pour le moulage, les pavés étaient ébréchés puis poncé
pour obtenir des bords biseautés.
Nous avons arrangé les
pavés et blocs effondrés autour de la cour des ruines, puis de les coller un à
un.
Et avec les derniers
blocs prévus, il était enfin temps d’ajouter la texture.
Pour ce modèle, j’ai
choisi de l’époxy au lieu de la colle à bois habituelle. L’époxy bicomposante
fixera et créera comme une coquille dure l’ensemble du modèle, une sorte de
fibre de verre sans verre. L’inconvénient de l’utilisation de l’époxy pour le
sable et le gravier, c’est qu’il est difficile de travailler avec, car elle
sèche rapidement, et a tendance à laisser un désordre collant tout sur tout.
J’ai étalé l’époxy sur
les monticules. Au cours de ce processus, un pinceau a été tuée toutes les 45
minutes.
La première couche de
sable était d’un grain moyen, qui à cette échelle serait plus proche de la
taille de l’allée de graviers. Dans un cadre naturel, ce serait irréaliste d’en
avoir partout, donc nous l’avons seulement utilisé pour obtenir une texture
uniforme derrière tout avant d’utiliser différents grains.
Après que l’époxy soit
sèche, mais pendant que nous attendions 24 heures avant d’étaler de la colle à
bois, j’ai ajouté de l’électronique dans une trappe d’accès que j’ai coupé sur
la face arrière du décor.
Attendre quoi.
L’électronique ?
Nous allons revenir
dessus.
Maintenant que deux
grains différents de texture aient été ajoutés, à la fois plus fins pour les
zones du sol tendre, et plus grossier pour les corniches et les endroits
rocheux où les eaux de crue s’écoulaient. J’ai aussi dispersés quelques
minuscules bâtons et brindilles cassées ici et là pour une sensation de sol de
forêt.
Puis quelques gros
cailloux ont été jetés sur la voie centrale, que nous avions voulu comme un lit
de rivière asséché.
Et maintenant, un test
de l’électronique. Tout avait l’air bien et mal et incandescent, et les ruines
et le sol étaient magnifiques, il était donc temps de passer au véritable défi
sur ce morceau.
Les arbres.
Nous avons maintenant un
véritable obstacle devant nous : les arbres et les plantes. À ce moment nous
avons mit un temps incommensurable dans les détails pour les ruines et le sceau,
la GenCon se profilait plus en plus près, et nous n’avions que peu de temps
pour cette étape, et donc comme beaucoup de nos grandes œuvres, ça allait être
passionnant.
Nous avons utilisé du
papier d’aluminium retroussé ou froissé pour espacer et placer les arbres et
les racines aux différents endroits.
Certaines idées étaient
bonnes, d’autres moins ou nécessitaient un peu de travail, mais finalement nous
avons installés quelques arbres à de bons emplacement.
Il n’y avait pas à
tergiverser, il était temps de tisser un arbre métallique. Mismuse a pris un
câble torsadé de fil d’acier, l’a effiloché et fixer le tronc avec des fils de
fleuriste le tout dans un étau pour stabiliser. Elle commença à tortiller les
brins pour le tronc et les branches.
Les câbles plus gros
apportaient un soutien aux fils plus minces et mous.
Voici que Mismuse
commençait à travailler sur le branchage et les pointes, en déroulant et
ré-enroulant péniblement les brins, et toutes les pointes des fils tiendraient
des feuilles.
C’était vraiment comme
regarder une sorte de plante éclore. Elle a ensuite coupé quelques branches et
pointes pour faire un type de canopée. Et qu’est-ce le canopée était en passe de
devenir ? Ces choses allaient être énormes, et ils devaient donner une
impression réaliste avec des énormes racines tentaculaires aux travers les
ruines.
Le tronc principal était
fait avec des couches de sculpy, du mastic époxy sculpté et plus tard, suivront
les les branches plus minces. Le fait que nous avions pratiqué cette technique
plusieurs fois plus tôt dans l’année nous a permis d’aller beaucoup plus vite
que si nous avions du comprendre comment nous devions faire.
Nous faisons les racines
de la même manière, avec un revêtement en sculpey sur une armature, puis le
travail de détail avec de l’époxy.
Plus tard, nous taillerons
et fonderons le tronc aux racines.
Les parties en sculpey
sont cuites au four, et en raison de leur taille, nous avons dû le faire dans
mon four de cuisine, le petit four de l’atelier n’étant pas conçu pour ce genre
de choses.
C’est à ce moment que
quelques réflexions désagréables me sont apparues, un sentiment que partageait
Mismuse alors que nous mesurions la taille des cimes des arbres sur les ruines.
Il est rapidement devenu
évident que les deux grands arbres de Bouddha créeraient une couverture de
branches métalliques, de feuilles et de racines qui courront dans et par
dessus les ruines. Il sera difficile de poser et déplacer vos figurines. De
plus, les deux grands arbres seuls sans petits arbres donnera l’impression
d’avoir une échelle de plus près des GI Joe que des Warmachine 30mm.
Donc, il a donc été
décidé avant que nous allions trop loin de supprimer un arbre, et opter pour
une poignée de petits arbres et un échafaudage renforcé autour de la zone
d’excavation.
Après avoir placé un
grand arbre, nous avons commencé à sculpter les grosses branches avec du mastic
époxy, de plus en plus mince vers les extrémités des brins de fil.
Puis, nous avons planté
en plus de petits arbres autour des ruines. J’appréciais déjà ce changement, et
en plus les petits arbres donnaient au grand une impression absolument énorme.
Mismuse roulait de
petits morceaux d’argile, pour de longues vignes minces et les déposait sur le
sol, enlaçant les racines, poussant entre les fissures, etc
Les arbres tropicaux
comme celui-ci ont également des vignes grimpantes qui poussent lentement sur
l’arbre, et elles abandonnent les racines alors qu’elles grimpent, c’est ce que
nous appelons de la vigne suspendue. Ces vignes peuvent être suffisamment mince
pour se balancer d’arbre en arbre, ou grosses et lourdes comme un tronc
d’arbre. Pour reproduire cet effet, nous avons accroché des fils d’acier les
branches, et les recouvert d’argile pour faire des vignes de différentes
tailles.
Entre les sessions en
équipe de la sculpture des arbres, j’ai creusé un deuxième trou d’excavation
derrière la tour brisée, la connexion avec la première. Ici, il y a du plâtre
et du polyfill débordant, qui deviendra le tas de déblais dans une section
étendue d’échafaudages.
Enfin, nous avons nos
arbres, et tous les détails liés à la construction finie. Il y avait une
dernière étape difficile : le collage des feuilles et la peinture toute cette
monstrueuse chose.
Il était temps de sortir
la pléthorique collection de bouteilles de peinture qui iraient pour cela, mais
d’abord une généreuse couche d’apprêt pour démarrer les choses.
J’utilise presque
toujours un apprêt noir sur un terrain, il donne un contraste agréable à la
pièce terminée. Même si la pièce va être de couleur vive, j’ai beaucoup plus
d’ombres furtives à l’intérieur des coins et recoins.
J’ai commencé par le
sol, avec un mélange de cannelle clair/Asphalte. Nous avons essayé différents
choix de couleur sur le terrain et le premier essai était anormalement sombre et
rouge, donc nous avons passé un léger lavis noir et recommencé par-dessus, et
oui, nous vous montrons que ce projet n’a pas été si simple et nous avons du
réparer nos erreurs.
Mismuse reprit l’étape
d’éclaircissement, en tirant vers le doré avec un ton marron Bambi.
Avant de terminer le
terrain, nous avons du travaillé les couleurs pour les zones rocheuses, qui ont
été peints avec un mélange de gris foncé, avec des lavis verts et bleus et
éclaircis avec du gris clair.
C’est toujours une bonne
idée de regarder votre référence à portée de main, et l’ère de la technologie
moderne rend cela plus facile que jamais. C’est génial d’être capable de zoomer
sur une zone l’image à étudier pour les détails, ou mettez-le à coté de votre
modèle pour vérifier les couleurs et les tons. Aussi whooohooo ! Trouver un
ipad ! nyahaha ! Z’êtes jalou hein ?
Après une petite étude
des différentes images, et de parler de ce qui semble vraiment bien, nous
sommes arrivés à la conclusion que la couleur des ruines réelles était plus
compliquée qu’il n’y paraissait à première vue. C’est là que nous avions décidé
que notre schéma de couleurs partirait de l’ombre brûlée et de la travailler
jusqu’au gris et vert.
C’est après cet essai
que nous avons appliqué la même technique pour la pièce du sceau brisé, qui se
déroulait réellement au même moment que cette partie du projet.
Après avoir éclairci,
j’ai ajouté des taches d’eau et de tons de couleur terre sur certaines parties
des pierres. Un de mes moyens préférés pour ce genre de marques d’intempéries
est des encres Vallejo, comme Fumée (Smoke). Ici, vous pouvez commencer voir
vraiment le style que nous visions.
Les troncs d’arbres ont
été peints avec du Honey Brown et Teddy Bear Tan. Nous avons gardé les couleurs
assez uniformes sur le tronc, sans trop éclaircir ou ombrer, mais pour les plus
petites racines nous avons mélangé en un vert/brun pour donner la sensation
d’une croissance récente à la lumière.
Et enfin, après que tous
les arbres aient été presque entièrement peints, il était temps de se lancer.
Et nous nous sommes
lancés. Chaque feuille était composée de deux morceaux, coupés individuellement
à partir de papier plié, puis mis en sandwich sur la tige avec de la colle à
bois. En fait, Mismuse à fait la plupart de la feuillaison, j’ai essayé d’aider,
mais elle m’a relégué à un rôle assistant parce que j’ai un handicap
rédhibitoire appelé « Deux Mains Gauche, Gros Doigts Boudinés ». Ce syndrome
m’empêche de manipuler de minuscules choses et je suis physiquement incapable
d’ouvrir des sacs plastiques de rayons de primeur dans les supermarchés. C’est
une vraie maladie, j’ai même une carte et un macaron pour me garer sur des
places d’handicapé. Ne me discriminez pas !
Mismuse a construit les
pièces d’échafaudage pendant que je tâtonnais un peu les feuilles de l’arbre.
Je pense que j’ai fait en moyenne une feuille toutes les 10 minutes alors que
Mismuse était à 1 à 2 feuilles toutes les 2 minutes. En plus, la plupart de
celles que j’ai faite, ont fini par tombées. Nous avons finalement convenu que
mon temps serait mieux dépensé en travaillant sur d’autres parties du projet.
J’ai peint la base de la
Tour Orgoth en bronze très sombre, et éclairci en brossant avec du métal. Je
voulais montrer que cette pièce était totalement différente des ruines
environnantes, avec quelque chose de plus et faite avec un autre type de
technologie exotique. Voici l’échafaudage en cours de test d’ajustement, mais
pas encore collé.
Maintenant Mismuse
m’a éjecté du collage des feuilles, et j’ai repris la peinture de l’échafaudage.
J’ai commencé avec un
mélange sombre et intense de Brun velours et cannelle clair, et j’ai ajouté des
tons beige et sable, puis un ombrage avec l’encre Vallejo Fumée (Smoke). J’ai
vraiment aimé le rendu.
Pendant ce temps, plus
de feuilles. Mismuse les taillait selon les besoins pour garder les bords des deux moitiés de feuille au ras
l’une de l’autre.
Nous avons collé
l’échafaud, puis ajouté quelques pièces pour lier (non montrés ici) afin que
les deux plates-formes soient connectés.
Et encore plus de
feuilles. Le soleil se levait encore. Je vous jure, c’était comme si le monde
extérieur était sur une sorte de déchéance et les jours et nuits se succédaient
sans nous. « Quoi ? C’est déjà le matin/soir ? ». C’était une déclaration
fréquente ces derniers jours de travail.
Maintenant il y avait
assez de feuilles et je pouvais commencer à les peindre, de même que les
feuilles de l’autre côté étaient encore attachés.
Les feuilles ont été
peintes dans différentes nuances de jaune, de vert et de brun, puis ombrés avec
des encres, en faisant des détails comme les veines sombres ou plus claires à
l’intérieur des feuilles.
Être multi-tâches a
rendu ce projet possible. Alors que j’étais encore en train de peindre des
centaines de feuilles, Mismuse a commencé le dessin et la découpe de dizaines
de plantes de la jungle différentes avec des petits ciseaux très pointus.
Chacune était attachée à une tige de fil et était pliée en forme
naturelle et apprêtée en blanc.
Bien sûr, chacune devait être peinte.
Nous avons commencé par
attacher les plantes et je saupoudrais quelques mélanges différents d’herbes
fines, mais dans seulement quelques endroits. Comme je le disais, nous avions
des problèmes avec l’herbe, à savoir qu’elle peut facilement être trop
saupoudrée et faire qu’un décor ressemble plus à un green de golf, effaçant
tous les contrastes et les détails en dessous.
Il est vraiment
difficile de prendre en photo ce détail avec ce type d’appareil photo, mais à
l’intérieur du puits de la mine creusée, j’ai utilisé une peinture brillent
dans le noir, bien diluée pour qu’elle soit transparente et forme une rune
mystérieuse, qui apparaît à la lumière ultraviolette ou dans l’obscurité, comme
on le voit ici.
Pour certaines des
fougères exotiques nous avons découpé des plumes de paon et les tassaient avec
les pointes en haut, puis on les a collé dans des trous percés avec un vice
broche.
Nous avons également
fait des feuilles mortes et la litière forestière en coupant de petites
feuilles et des bâtons, peints avec de l’encre marron mélangé avec de l’alcool,
qui a séché et donnent un aspect vieilli marbré.
Les branches moussues,
des bâtons et d’autres plantes de la jungle.
Des vignes et des
plantes supplémentaires ont été ajoutées. L’aspect final de la jungle resortait
enfin. Nous avons passé énormément de temps à tour de rôle à peindre des
feuilles.
Chaque fois que je
pensais que nous avions presque fini avec les maudites feuilles, je regardais
l’ensemble de la pièce et j’en voyais quelques dizaines que j’avais ratées.
Mais nous devions le finir, et nous aurions voulu y mettre plus de feuilles et
de plantes, et une myriade d’autres détails, mais comme toujours, nous avons
été contraints par le temps et le budget. Je ne pouvais pas passer une autre
semaine peinture de plantes de la jungle, comme nous avions à peine de terminer
ce projet à temps pour la GenCon. Nous avions largement dépassé notre temps de
travail prévu. Les autres pièces de cette série devront attendre, mais nous
avons eu des retours de nos décors lors de la campagne et nous avons beaucoup
appris. Pour la dernière étape, j’ai brossé avec un peu de pigments MiG
poussiere avec de la térébenthine dans les ruines, et à ce moment, je prennais
du recul et réalisais que nous avions non seulement fait l’une de nos plus
belles pièces, mais maintenant nous avions des tactiques expérimentées pour
faire des décors de jungle/forêt et de belles ruines délabrées. Mais je vous
laisse les images du tout fini qui parleront à ma place.
Voir GenCon Ici
Voir GenCon Ici
Good job vraiment magnifique
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