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Paquito

vendredi 15 novembre 2013

Industrial Ruins Project – Manufactorum – Par Runtherder


Par Runtherder
Il n’y a pas trop longtemps nous avons réalisé un projet de décor urbain pour un de nos bons amis et clients ici au 3T-Studios. Notre client a demandé une usine en ruine, semblable à une pièce qu’il possédait déjà, mais je voulais quelque chose de plus grand et de plus complexe. Voici le résultat ainsi que la progression de cette pièce impressionnante.
Cette pièce semblait relativement simple sur le papier, mais comme tout ce que nous faisons, elle s’est avéré avoir son propre ensemble de défis que nous n’avions pas prévu, et par conséquent nous a enseigné un peu plus sur le métier tout le long.
Le plan était de construire un bâtiment industriel de 3 étages, avec un quai de chargement, passerelles à l’intérieur, une zone de la chaudière/du four avec cheminées, de grandes fenêtres et un panneau d’affichage du style signe sur le toit. Malheureusement, il y avait une bonne partie de la construction et la reconstruction qui ont conduit à une conception semi-finalisé, donc il n’y a pas de photos des phases de coupe planification/matériel. Mais je peux vous dire qu’on a utilisé du Médium, mousse bleu et carton plume.

L’ensemble a séché après un certain temps, le tout toujours maintenu avec du ruban adhésif. 
Non illustré : une pile de 12 pouces de haut de débris effondrés sur le sol.


Notez que nous avons le bâtiment auxiliaire avec un toit à claire-voie, c’est-à-dire, les panneaux de puits de lumière de forme triangulaire. C’était une idée que nous avons dû finalement abandonner en raison de la taille finale de notre conception et l’échelle nécessaires pour représenter avec précision ce style, ainsi que notre idée pour faire un toit accessible par des dégâts des combats. 
Je dois aussi mentionner que j’ai passé des heures en ligne à essayer de trouver tout ce que je pouvais sur les toits claire-voie, parce que je devenais sacrément malades de dire : « Vous savez, ces toits en forme de triangle que vous voyez sur les usines avant ! » à un moment, j’ai sorti une pièce d’un vieux jeu Axis and Allies que nous avions dans le magasin pour essayer d’illustrer ce dont je parlais.


Avec la conception finalisée, et le toit reconstruit, j’ai commencé la texturation et la peinture. La texture n’était pas facile à réaliser, j’ai simplement creusé et créer quelques petits monticules dans les coins composé de d’enduit léger blanc où les décombres seraient empilés, poncé une partie de la mousse bleue pour qu’elle ressemble davantage au béton, puis collé mon mélange gravier/gravats sur les piles que j’avais fait.  
Le véritable défi de ce projet était sa grande taille, de ce bâtiment fermé. J’ai dû laisser toute la façade avant et le toit séparés. Cela m’a obligé d’empiler des décombres contre un mur imaginaire à cet endroit.


Le prochain défi était la peinture. Ce bâtiment avait un nombre ridicule de rebords de fenêtres, corniches, plafonds intérieurs, coins et recoins. Pour cela, j’ai éclaté mon aérographe, qui s’est ensuite cassé. Mon aérographe et moi avons une relation troublée, où la plupart de son temps est consacré à être comme ça, en morceaux. J’ai acheté cette chose il y a environ 15 ans, et j’ai dû remplacer quelques pièces pendant toute ces années, et chaque fois que je remplacer une pièce, il semble Paasche a fait quelques changements mineurs de leurs mesures, car une autre pièce ne va pas. Une fois que cela fonctionne bien, il fonctionne à merveille.


Ensuite, j’ai commencé par les cheminées et chaudières, ainsi que les passerelles et les escaliers. J’ai l’habitude de garder toutes les pièces métalliques détachées jusqu’à ce que je finisse de les peindre, c’est pour que la peinture métallique puisse aller partout tout pendant un brossage à sec.
Ces cheminées ont été faites en plaquant un objet commun, très répandu dans les cartes plastique type « plaques métalliques », puis en ajoutant des rivets et autres petits détails. 
La chaudière a été faite de la même manière, en utilisant deux bouteilles, de la carte plastique, beaucoup de rivets, et beaucoup de mastic. Toutes les passerelles et les escaliers ont été fabriqués à partir de carton perforé et de Plastruct, avec un aspect de fils métalliques.


Voici le projet presque complètement apprêté. Il y avait quelques endroits que même l’aérographe ne pouvait pas atteindre, qui ont dû être retouchée à la main. Les débris et les trottoirs ne sont pas encore collés au sol, mais seulement misent en place pour vérifier le placement et les mesures.

Les fenêtres à l’avant sont fastidieuses à fabriquer. Les bandes devaient être collées les unes aux autres, puis reboucher le rebord intérieur, et sont apprêtées en noir avec un spray sur l’émail, sans toucher le polystyrène bleu ce qui la ferait fondre horriblement. Nous avons fait, mais comment, ça c’est un tour de magicien qui ne se révèle pas.
Après avoir apprêté, nous avons commencé à passer un brossage à sec sur les zones de béton et les murs. Pour le contraste, nous avons utilisé un ton gris soutenu et gris brun. Il semble assez important ici, mais il sera atténué par les intempéries et accessoires tard. Nous avons également ajouté la texture rouille et la coloration sur les coutures des souches de cheminée.


Après la rouille, je brossage à sec toutes les parties métalliques en bronze (non illustrées), puis mis en évidence avec de l’argent sur les bords. Les passerelles, désormais peintes devaient être soigneusement et maladroitement inséré dans la structure, que j’ai collées ensemble à ce moment. J’ai peint la chaudière dans des tons de cuivre, mais gardé les souches de cheminée pour plus tard, parce qu’elles allaient peintes de couleurs différentes.

Une des dernières étapes était de construire le panneau d’affichage, qui nous avons imprimé sur du papier, puis collé sur une surface qui imitent un vrai panneau avec un support en bois, avec un support conçus avec une carte plastique. Puis les traces d’intempéries sont faites au pinceau.
Une autre étape qui n’est pas illustrée (parce que nous ne voulons pas que les appareils photos s’approchent près des aérographe ou en aérosol), était de peindre à l’aérographe les cheminées. J’ai utilisé un système de deux tons de véritables cheminées pour qu’elle soit bien visible. L’aérographe donne une texture uniforme de peinture et très plate qui ne peut être égalé pour les grandes surfaces. Tous les réservoirs d’eau/carburant, des structures métalliques urbaines et véhicules que nous produisons sont habituellement peints à l’aérographe, puis les effets du temps et sur-lignages éventuels le cas échéant à la main.

Quelques derniers détails, comme les boîtiers électriques, les échelles, la plomberie, les antennes, les stries de crasse et crêtes aigle, et c’était terminé ! 








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